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Le Mali à la COP29 à Baku : un appel à l’action face aux défis climatiques   

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À Bakou, capitale d’Azerbaïdjan, le Mali a pris part à la 29ème Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP29). Le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division, Abdoulaye Maïga, a livré un discours lors de la cérémonie d’ouverture de cette conférence internationale. 

Le Mali a pris part activement à la COP29 à Bakou. Le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division, Abdoulaye Maïga a mis en lumière l’ampleur des défis auxquels le Mali est confronté en matière de changement climatique. Il a déclaré : « le Mali, comme tant d’autres nations, est confronté de manière aigues, aux effets néfastes des changements climatiques, compromettant non seulement notre environnement mais également notre stabilité socio-économique ». Il poursuit, « les impacts désastreux des inondations récurrentes que nous avons connues cette année ont provoqué des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, ainsi que la dégradation de certaines infrastructures de base, poussant le Gouvernement à adopter, le 23 août 2024, un décret déclarant l’état de catastrophe national, et des actions urgentes en faveur des victimes ». 

Le Ministre a également insisté sur l’importance de la solidarité internationale dans la lutte contre les changements climatiques. 

Dans son intervention, le Ministre d’État a rappelé les efforts déjà entrepris par le Gouvernement surtout à travers les 402 forages réalisés par le Président de la Transition au bénéfice des populations vulnérables et décliné les initiatives futures dans la lutte contre les changements climatiques. Il souligne que « dans le Plan d’action de notre Gouvernement, un reboisement massif de 100 000 hectares par an ; la restauration des terres dégradées ; l’aménagement de 150 000 hectares de superficie forestière et de 100 000 hectares sous pratiques de gestion durable du paysage ; la réhabilitation des fleuves Niger et Sénégal, ainsi que la réalisation de quatre centrales photovoltaïques pour une capacité de 400 mégawatts en 2024. Ces derniers investissements permettront d’augmenter de plus de 10% la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique à l’horizon 2030 ».

La participation du Mali à ce rendez-vous marque un moment clé dans la diplomatie climatique, qui s’engage à porter les voix des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il souligna que « dans le cadre de la présidence malienne de la Confédération AES, la feuille de route pour la première année prévoit notamment de faciliter l’accès à l’eau, pour les populations de notre espace confédéral, grâce au lancement d’une opération, 1 000 forages dans l’espace AES) ». 

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