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Fin de l’accord d’Alger : 140 personnalités nommés au comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale
Le Président de la Transition du Mali suivant le décret n°2024-0053/PT-RM du 26 janvier 2024, a créé un Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale. Cette décision intervient au lendemain de l’annonce de la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015. Le Comité sera chargé de la préparation et de l’organisation du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale.
Désormais caduc, le marathon du processus de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale a pris fin le 25 janvier 2024. Le Gouvernement du Mali a constaté l’inapplicabilité absolue de l’Accord signé en 2015 et “invite les autres groupes signataires non impliqués dans le terrorisme, ainsi que les partenaires du Mali à s’inscrire dans l’esprit du dialogue direct inter-malien ouvert à tous nos compatriotes épris de paix, annoncé par le président de la Transition, le Colonel Assimi Goita, le 31 décembre 2023 ”.
Ceci étant, pour renforcer la dynamique de la paix et de la réconciliation nationale entre les maliens, il a été créé auprès du Président de la transition, un Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la paix et la Réconciliation nationale. Ce nouvel instrument de dialogue aura pour mission de préparer et d’organiser le Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Il est composé d’un président, d’un vice-président, d’un rapporteur général et son adjoint ainsi que des membres.
A-t-on appris dans le décret n°2024-0061/PT-RM du 31 janvier 2024, la nomination de 140 personnalités par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goita au sein dudit Comité de Pilotage. Il sera présidé par l’ancien premier Ministre, Ousmane Issoufi Maiga secondé par Jean Bosco Konaré. Parmi les membres nommés, il y figure des personnalités de tout bord : politique, société civile, religieux, militaire et journaliste.
Dans un communiqué rendu public, le lundi 29 janvier, l’Union européenne a exprimé son regret face à la décision des autorités de transition au Mali de mettre fin à l’accord de paix d’Alger signé 2015.
Dans son communiqué, l’Union européenne a insisté sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends et de parvenir à une paix durable. Elle a appelé les autorités maliennes à reconsidérer leur décision et à retourner à la table des négociations.